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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 20:32

Au dire des gens que nous avons rencontrés ce parc de renommée internationale classé à l’Unesco patrimoine mondial de l’humanité et tout le tralala est un peu décevant et les lémuriens timides.
Ce sera pour nous 6h de randonnée à travers ce parc et tout le contraire de ce qu’on nous avait dit. Comme quoi il faut toujours aller voir par soit même!!

Après quelques pas dans le parc nous sommes enchantés par la forêt secondaire qui est très riche en flore: fougères arborescentes, orchidées en fleur… Ce parc récent créé en 1996 a permis de préserver 40 000 Ha de forêt humide ainsi que les nombreux habitants. Ces forêts ont fait les frais des traditions malgaches de cultures sur brulis et chauffage au bois. De nombreux scientifiques travaillent dans ce parc qui possède une grande biodiversité et une faune et flore endémique à Madagascar.

Dès les premiers pas nous observons un gecko extraordinaire qui ressemble comme deux gouttes d’eau à une feuille morte, le mimétisme est flagrant. Deux mètres de plus nous voyons un phasme. Deux stagiaires guides partent devant nous à la recherche des lémuriens pour nous mener directement à eux. Au bout de dix minutes de marche le guide nous dit que nous sommes chanceux , un lémurien très rare et endémique à ce parc est au rendez vous ce matin. Nous marchons sportivement pour rejoindre nos pisteurs et découvrir ce couple de lémuriens dorés petits mangeurs de bambous (ce n’est pas nous qui avons inventé le nom!!). Nous restons là un bon moment pour observer cette espèce. Nous sommes assez impressionnés car ils ne sont pas très craintifs et s’approchent parfois à quelques mètres de nous. Puis un peu plus loin, bingo! Nous tombons sur les grands mangeurs de Bambous (et non pas gros mangeurs de Bambous) tout proches de nous en train de se délecter … ben de bambous quoi! Puis Etienne notre guide Stagiaire appelle Bertin sur son téléphone portable: il a vu un lémurien sportif, animal nocturne qui du coup là en pleine journée a plutôt l’air du gros Marcel assis au sommet d’un arbre mort que du marathonien.
Etienne aura une bonne note pour son rapport de stage!!!!

Nous traversons une rivière et observons un hanneton giraffa avec, comme son nom l’indique, un grand coup et pénétrons dans la foret primaire plus dense avec de gros arbres.
Un couple de Sifaca, grands lémuriens d’un mètre environ, noir et blanc, surgit de la canopée. Il sont plus timides mais s’approchent après une longue attente.
Nous poursuivons notre chemin et alors qu’Arnaud faillit se vautrer dans le relief escarpé de la forêt, une famille de lémuriens à ventre roux traverse devant nous. Le bébé curieux s’approche étrangement de nous (on nous avait prévenus que les petits étaient très joueurs) alors qu’Etienne lui tend une feuille.

Cette visite magique se termine par l’observation d’un boa qui  présente un morceau de son abdomen entre les pierres d’un mur.




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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 20:29
Aujourd’hui nous quittons Manakara  accompagnés de Hélène et Sylvain avec qui nous partageons une voiture pour quelques trajets les jours suivants. Patrick notre chauffeur n’est pas ce que l’on appelle un As du volant et Jim notre je sais pas quoi, accompagnateur peut être, est là pour je sais pas quoi, faire la discussion au chauffeur peut être. Nous roulons vers Ranomafana pour visiter son  parc de forêt tropicale habitée par les lémuriens et de nombreux amphibiens.

La route sinueuse traverse des collines couvertes d’arbres du voyageur (symbole de Madagascar) puis nous atteignons les forêts tropicales et enfin Ranomafana, qui veut dire « eau chaude », abritant une station thermale au pied des montagnes. Après avoir déjeuné dans un boui boui local, nous allons au bureau du parc pour organiser notre visite de demain et puis décidons de faire une visite nocturne aux alentours du parc.
Nous allons par la suite visiter les installations thermales: grande piscine plutôt sympathique et des cabines avec des baignoires alimentées par des eaux sulfureuses.  La vétusté des lieux ne nous donne pas trop envie de plonger une tête.

Ici il y a plein d’ananas et nous en dégustons un bien sucré pour le gouter. A 18 h notre guide Bertin très sympathique nous rejoint à notre hôtel pour aller rechercher des lémuriens de nuit et autres caméléons et grenouilles. Nous ne verrons guère plus de choses que lors de notre  première visite nocturne dans les tsyngys. Mais le Microcebus (et non le Micro SebMech, apparemment il y a des experts dans l’auditoire!!) est toujours au rendez-vous les yeux bien écarquillés et brillants sous nos lampes de poches, avec de grandes oreilles. Puis nous voyons des dizaines de caméléons dont des mini caméléons de 5 cm. Arnaud en ramènerait bien un dans sa poche, ça ferait un joli porte clé (il hésite encore avec la queue de lémuriens pour se faire un porte clé pas mal aussi mais plus encombrant). Nous voyons également de jolies grenouilles.
Nous rentrons avec Hélène et Sylvain pour partager le diner au resto de notre hôtel « le centrest ».


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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 16:58

Les premières photos sont dans l'album Madagascar! 

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 16:32
Aujourd’hui petite forme pour nous deux. Nous nous reposons la matinée et partons vers la plage et le port pour déjeuner. Nous ne pouvons pas nous baigner, car la mer est agitée et parait-il infestée de requins!
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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 16:26


« Train pour Manakara, quai n°1 » ! L’annonce dans les haut-parleurs est assez drôle, sachant qu’il n’y a qu’un train qui part tous les 2 jours (allers les mardi-jeudi-samedi, retours les mercredi-vendredi-dimanche) et qu’il n’y a par conséquent qu’un seul quai…

Nous partons avec 1h de retard (à 8h) à travers les montagnes pour rejoindre la côte est à Manakara. Le train passe dans les forêts humides, longe les rizières, les plantations de thé, puis de bananes et café. La végétation a envahi la voie, il ne faut pas se pencher par la fenêtre au risque de se prendre une branche dans la figure!



163km de voie, 67 ponts, 48 tunnels et 17 gares dans lesquelles les échanges commerciaux vont bon train (c’est le cas de le dire!). A chaque arrêt, des petits encas nous sont proposés par la fenêtre présentés sur des plateaux: bananes, samossas, beignets divers, petites saucisses et même écrevisses grillées!


Le train est composés de 4 wagons: un premier wagon de marchandises, car pour la plupart des villages traversés, c’est le seul moyen de ravitaillement, 2 wagons de passagers 2ème classe et  1 wagon de passagers 1ère classe, rempli principalement de « vazaha » (les touristes). Nous étions dans le dernier wagon, avec une place réservée (il n’y a guère plus de place pour le genoux que dans le métro..) mais déjà les odeurs étaient parfois un peu forte (rien à voir cependant avec la 2nde classe où les odeurs de fiente de poule et de poisson séché se mélangent) !
La trajet est très joli, mais cette fois-ci il y a eu beaucoup de chargements-déchargements, et nous sommes arrivés à 19h à destination! 11h de train pour faire 163km! Après le taxi brousse de la veille, nous sommes complètement vannés!

 

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 16:25

…arrivée le lendemain à 9h: 19h de taxi brousse avec un changement express à Antsirabe. C’est sportif! Nous avions pourtant les places soit disant les plus confortables! (derrière le chauffeur).

Nous arrivons un peu cassés à Fianarantsoa, après un petit déjeuner très attendu, nous partons à la découverte de la ville, située à 1200m d’altitude et notamment connue pour être le départ du train rejoignant la côte est à Manakara.

La vieille ville a été restaurée en partie et de jolies maisons en briquettes rouges, aux toits de tuiles et aux balcons en bois sculpté bordent les ruelles pavées. Les enfants nous accompagnent pour nous faire la visite et demander en échange d’acheter des cahiers d’écoliers.

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 16:24
Après toutes ces mésaventures, nous abandonnons la côté ouest trop difficile d’accès sur cette portion et prenons le taxi brousse vers Antsirabe, départ à 14h….
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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 16:23

Ce matin nous nous levons aux aurores (5h20) pour pouvoir traverser le canal à pied avant que la marée soit complètement haute. Nous prenons nos bardas et traversons  donc aux premiers rayons du soleil.
Habitués aux retards répétitifs de notre piroguiers (et étant un peu mauvaise langue ;-) ), nous pensons les trouver encore en train de ronfler. Mais non, ils nous attendent, un grand feu allumé sur la plage et nous annoncent qu’on ne peut plus partir à Morombe car le vent du sud souffle.

En effet, un petite brise souffle, mais nous avons un peu de mal à croire que ce vent puisse empêcher une pirogue à moteur de naviguer. Mais ce sont eux les marins, nous respectons leur décision. Nous étions avertis que le vent du sud pouvait couper court aux expéditions.

Par contre on lui demande de nous rembourser l’essence achetée la veille au soir pour a suite du voyage, et là c’est une autre histoire: pas d’argent pour nous rembourser, il faut négocier avec les personnes de la ville pour la revendre mais lui ne veut pas venir avec nous, à nous de nous débrouiller seuls, le bidon qu’il nous confie contient moins de 20L (où est passé le reste ?)… Bref ca sent l’embrouille à plein nez et la tension monte petit à petit.

Finalement nous l’obligeons à aller avec nous pour revendre l’essence, ce que nous parvenons finalement à faire, et cherchons par nous même un autre moyen de transport (on le laisse filer car il nous a trop énervé). Après avoir fait le tour des hôtels (au nombre de 4...), pas de 4x4 disponible. Nous appelons quelques contacts pour savoir si un camion brousse est parti de Morondava aujourd’hui: non pas avant mardi prochain… Nous essayons de trouver une autre pirogue à voile pour revenir sur nos pas à Morondava (le vent du sud est idéal dans ce cas), mais il est déjà tard (11h) et le vent se lève alors, et nous sommes contents finalement de ne pas partir en pirogue: ca souffle énormément!
Nous appelons Oméga, notre guide de la descente de Tsirinbihina, à la rescousse. Il nous négocie un 4x4  pour venir nous chercher. Celui-ci arrive à 16h et nous partons directement vers Morondava: retour à la case départ!
 

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 16:18

Nous allons louer des palmes-masques-tubas pour aller faire du snorkelling sur les îles au large de Belo sur mer. Nous finissons par retrouver notre piroguier (que nous avons encore attendu ce matin…) et comme nous avons pris du retard et qu’il faut arriver un peu avant la marée basse, nous lui demandons d’utiliser le moteur préférant utiliser la voile pour le retour. Il tente de mettre la voile malgré notre demande, mais finit en râlant par lancer le moteur. Il commence réellement à nous mettre sur les nerfs!

Le temps se gâte un peu et les vagues se font un peu plus oppressantes bien qu’encore acceptables. Notre piroguier commence à nous dire qu’il faut faire demi-tour, que la mer est trop agitée, qu’il n’y a pas assez de soleil, qu’il faut des bouteilles pour pouvoir voir les fonds, qu‘il y a beaucoup de requins ici… Nous étions avertis des ces arguments par Nicolas, le français qui nous a loué le matos de plongée et qui nous avait détaillé l‘endroit précis où aller « ne l’écoutez pas, les malgaches sont assez froussards et lui n’a jamais mis la tête sous l’eau »! Arrivés sur place, nous vérifions la force des vagues et des courants et partons explorer la zone. Il y a beaucoup de poissons multicolores mais les coraux ne sont pas exceptionnels. Nous en profitons bien tout de même, c’est toujours un beau spectacle à contempler!

A force d’insistances, notre piroguier arrive à nous faire remonter sur la bateau pour regagner la côte. Malheureusement, il nous fait repartir trop tôt et le vent n’a pas encore tourné (il tourne vers 12-13h habituellement), ce qui fait que nous avons le vent de face pour le retour et nous devons encore utiliser le moteur…


Pourquoi tout ces détails ?? Et oui quelle est la suite de l’histoire ?? 
Tout ceci, aura des conséquences pour les jours suivants …. Suspense…

La mer se calme et arrivés sur la plage, notre piroguier nous annonce qu’il y a un problème: nous n’avons pas assez de carburant pour continuer. Aïe aïe aïe les emmerdes arrivent! Nous avançons de quoi payer les 20L manquants histoire de ne pas être dans la m… ensuite, la moitié sera retenue sur le reste à payer. Tords partagés (il n’avait pas acheté la quantité convenue avec lui avant départ), dépenses partagées. Problème réglé sans trop de difficulté.

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 16:15
Notre piroguier arrive en retard, ca commence mal… Nous partons donc à 7h20 au lieu de 6h30 mais heureusement le vent est plutôt bon. Nous mettons 6h pour rejoindre Belo sur Mer, petit village de pêcheurs éloigné de tout (4h en 4x4 , 6h en bateau, pas d’autres accès et pourtant situé qu’à 50km au sud de Morondava!). Nous arrivons à marée basse et devons traverser les bancs de sable pour arriver au village, qui a été très durement touché par le cyclone en janvier dernier. Beaucoup d’hôtels n’ont pas rouvert leur porte.

Nous souhaitons manger un bout avant de chercher un hôtel, car nous n’avons pas mangé depuis la veille au soir et l’estomac commence à tirailler (il est presque 15h déjà…). Nous allons dans un premier restaurant: rien de prêt à nous servir, 2ème restaurant seulement du crabe. Nous mangerons donc du crabe! Il ne  faut pas faire les difficiles ici! Pourtant nous avions une folle envie de langouste lol ;-)

Nous décidons de loger dans un petit bungalow sommaire mais suffisant. Doroté le propriétaire est super gentil.


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