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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 08:40
Après avoir jeter un œil aux boutiques d’artisanat, car Ambositra est la capitale de l’artisanat et surtout de la marqueterie et de la sculpture sur bois, nous réservons un taxi brousse pour Tananarive pour un départ prévu à 11h. En fait nous allons attendre jusqu’à 13h30... Il faut être très patient dans les transports malgaches!
Encore une journée passée dans les transports car nous arrivons la nuit à la capitale où nous retrouvons un peu  nos repères. Nous essayons un autre hôtel (un peu pourri….) et allons déguster une pizza avant d’aller sur internet pour donner des news.

Estelle: « Encore plein de bisous à ma petite maman pour son anniversaire! »
 
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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 21:32

Nous cherchons un véhicule qui peut nous emmener à Antoetra, un petit village Zafiraminy, connu pour ces sculptures en bois. Comme c’est dimanche c’est un peu difficile de trouver quelqu’un et nous demandons à toutes les voitures que nous rencontrons si elles ne se dirigent pas dans cette direction. Après une petite heure de recherches, nous trouvons notre chauffeur, avec un 4L bien retapée, presque tunnée!
Pour accéder au village il faut compter 30min de route goudronnée et 1h de piste. Notre chauffeur met la musique à fond les ballons, tellement que nous sommes obligés de mettre des cotons dans les oreilles!
Arrivant au village, une horde d’enfants se rue vers la voiture, nous voilà encerclés! Quelques minutes pour trouver celui qui sera notre guide: il s’agit de Fabrice et 5 enfants nous suivent pendant le petit treck de 2h pour atteindre un autre village plus éloigné, Ifasina. Nous sommes accueillis par le chef du village, qui nous offre des patates douces et des larves de hannetons grillées que nous avons goûtées par politesse. Ce n’est pas mauvais, très salé, mais la peau a quand même du mal a passer…
Le village est constitué de petites maisons en bois, avec les portes et les volets sculptés de symboles géométriques. C’est très joli.
Nous rentrons au premier village sous la pluie, que nous n’avons pas encore aperçue de tout notre voyage à Madagascar. Trempés nous allons boire un café chez notre guide pour nous réchauffer et nous faisons ensuite le tour des ateliers de fabrication d’objets en bois.

 

 

 

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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 21:30
Nous sommes réveillés par quelqu’un qui frappe à la porte à 6h du matin: c’est Joseph, la personne qui nous a réservé notre taxi brousse, qui normalement doit partir aujourd’hui à 8h. Le réveil matin n’aurait pas fonctionné correctement ?
Non, ce n’est pas ca. En fait il y a une voiture qui part dans 15min pour Tana pour le même prix. Branle-bas de combat: ficelage des sacs, paiement de l’hôtel et nous voilà partis dans un petit combi confortable en compagnie d’un italien qui s’arrête avant nous à Fianarantsoa. Nous voyageons luxe aujourd’hui!
Arrivée à Ambositra à environ 16h (long voyage tout de même, et on s’imagine assez bien ce que ca aurait pu donner en taxi brousse!) et faisons un petit tour dans le marché du samedi. Nous arrivons un peu tard, tous sont en train de remballer leur marchandise… tant pis.
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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 21:26
Ce matin nous sommes réveillés vers 4h30 du matin par les cris et les rires du personnel de l’hôtel: à priori ils ont bien profité de la fête hier soir et ce ne sont pas les seuls! Léonard notre guide arrive un peu penaud: il a beaucoup trop bu hier, n’a pas encore dormi et ne pourra pas nous accompagner pour la 2ème ballade. Mais il nous présente son remplaçant: Julien, guide agréé.
Nous partons donc comme prévu à 6h30 vers les canyons des makis et des rats. La chaleur commence à monter dès 9h et nous atteignons l’ombre du premier canyon vers 9h30. Nous observons des lémuriens catta (on commence à connaître) et des lémuriens sifaka blancs.

Nous nous rendons ensuite au canyon des rats en traversant les cendres de la brousse qui a été incendiée hier soir… D’ailleurs quelques fumeroles montent encore du sol et la falaise est encore en feu…Ce canyon, s’appelle ainsi, car la tribu locale (les baras) entèrent leurs morts dans la montagne dans un tombeau provisoire situé au pied de la falaise. Ils attendent 5-6 ans que les rats et autres bêtes aient mangé les chairs pour exhumer le corps, ne prendre que les os, les laver et les induire de graisse de zébu. Les ossements sont alors montés dans un tombeau définitif creusé haut dans la montagne et très difficile d’accès, pour laisser libre court à la vie spirituelle du défunt.


Nous nous enfonçons un peu dans le canyon en escaladant parfois les rochers et arrivons à une piscine dans laquelle nous nous baignons. Après un pique-nique, nous repartons en pleine chaleur pour le chemin du retour. Encore une longue journée de 8h de marche!
Le soir nous retrouvons notre guide d’origine Léonard (qui continue la fête… ca dure 4 jours, il faut compter sur un sous-effectif des guides pendant ces 4 jours!), ainsi qu’un instituteur rencontré la veille au concert de Firmin, avec qui nous prenons une bière.
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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 21:18
Après le petit déj’, nous allons au bureau de l’Angap, l’organisation privée qui gère le parc. Léonard, le gars qui nous a indiqué l’hôtel la veille au soir et qui est aussi guide stagiaire nous attend pour nous donner des explications sur les ballades à faire dans le parc. Nous choisissons 2 ballades sur 2 jours.
Après l’achat du pique-nique, nous partons pour la première visite: piscine naturelle, vue depuis les crêtes, piscine bleue, piscine noire et la cascade des nymphes. Les montagnes de grès ont des teintes rouges et jaunes,  les paysages sont semi-arides et les piscines sont paradisiaques: de petits coin de paradis avec une végétation luxuriante contrastant avec la sécheresse des plateaux.
Nous nous baignons dans quelques-unes des ces piscines, l’eau est un peu fraîche mais quel bonheur de pouvoir se rafraîchir après la marche!



Retour au village à 16h après 8h de ballades (plongeons inclus). Nous sommes très chanceux car un festival débute aujourd’hui et une star actuelle de la chanson malgache donne un concert ce soir: pas question de rater ca, même si les jambes tirent un peu! Nous allons donc voir Firmin et ses 3 danseuses, qui mettent le feu à la scène.
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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 21:14
Ce matin c’est le marché au Zébu et nous allons voir ce rassemblement à la sortie de la ville. Il y a des centaines de bêtes déjà rassemblées mais les affaires commencent réellement à partir de 11h. Nous n’attendons pas ce moment  pour partir, car une assez longe route nous attend.


Nous nous dirigeons donc vers la gare routière blindée du fait du marché, et essayons de trouver le taxi brousse pour Ranohira, ville donnant accès au parc de l’Isalo. Nous prenons place à l’avant à côté du chauffeur et débute une longue, très longue attente! Il manque 3 personnes pour remplir le taxi et évidemment il ne partira pas avec des places disponibles.
4h d’attente pour trouver ces 3 personnes!! Et puis il y a trop de marchandises (tomates, courgettes, charbons en quantité astronomique!), tout ne peut tenir sur le toit. Bref à 14h30 nous partons enfin et arrivons vers 19h à Ranohira. Nous nous faisons guider jusqu’à notre hôtel, pas facile de s’orienter de nuit!
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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 21:11
Notre chauffeur Patrick et notre accompagnateur Jim viennent nous chercher au camp et nous partons direction Ambalavao par la piste. En cours de route nous nous arrêtons au parc d’Anja tenu par les villageois du coin qui nous font faire une petite visite d’1h30 dans le parc: grottes, point de vue sur les rizières aux alentours et lémuriens catta en multitude.
Nous arrivons à destination pour déjeuner et après la visite de la fabrique de papier artisanale, nous nous reposons.
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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 21:06



Aujourd’hui c’est plus dur, moins drôle et oui c’est le troisième jour et puis nous avons mal dormi à cause du vent. Nous descendons la montagne pour rejoindre la vallée de Tsarano, à travers des paysages de pâturages ou les zébus broutent à souhait. Les terres deviennent de plus en plus cultivées et nous voyons les rizières dans la vallée. Les deux dernières heures sont assez éprouvantes sous le soleil pour rejoindre le camp catta où nous campons. C’est une base pour de nombreux escaladeurs internationaux qui viennent gravir l’immense falaise voisine.


Nous comprenons dans l’après-midi le nom du camp lorsqu’une bande de 10 lémuriens catta prend possession des arbres du camp pour déguster les feuilles et les baies de tamarins, de lilas… C’est la saison des naissances et nous observons un bébé avec sa maman. C’est assez rigolo. 


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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 20:58
Levé 5h15, petit déj’ 5h30 et nous voilà partis pour l’ascension du pic Imarivolinitra (2658m), ex « Pic Boby », le nom du chien du premier gars à avoir gravi la montagne car le chien est arrivé avant lui. C’est un peu naze comme nom du coup les malgaches l’ont renommé « près du ciel », c’est plus beau quand même. Nous progressons dans la vallée au pied d’immenses falaises granitiques au milieu de bruyères géantes. Nous traversons une  grande section qui a été incendiée, Joël nous dit innocemment c’est dommage il ont voulu faire un corridor coupe-feu  et puis le vent s’est levé et puis tout a cramé. Effectivement c’est dommage mais ce n’est qu’une infime portion du parc.

 Nous entamons ensuite les 6000 marches qui mènent au sommet. En 1998 alors que la France gagnait la coupe du monde, WWF aménageait tout le parc créant ainsi des escaliers de pierres naturelles dans la montagne pour faciliter son accès. Enfin WWF donna les sous et les villageois posèrent les pierres… L’ascension assez raide est récompensée par les panoramas fabuleux, et au final ce n’était pas trop difficile. Les paysages au sommet sont magiques et les montagnes environnantes de toute beauté! ( Les alpes en plein Madagascar!). Cette journée épique de 9h00 de marche a été tout de même harassante mais la diversité des paysages traversés nous a fait halluciner.

Nous sommes arrivés en fin d’après-midi au camp au bord d’une rivière au pied d’une montagne envahit de palmiers (vision bizarre pour nous palmier = plage).
Nous avons passé une excellente soirée avec nos deux porteurs et notre guide à jouer de la cabosse et à danser autour de la marmite. Le poulet zigouillé cuisiné avec des petit poids et des spaghetti sauce Malagasy (tomates oignons)…. un délice!!





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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 20:53
Nous retournons avec toute l’équipe (Hélène, Sylvain, Patrick notre chauffeur et Jim l’accompagnateur) vers la RN7 pour la poursuivre vers le sud, « Papa » au volant a toujours la conduite aussi sportive. Après un bref arrêt à Fianarantsoa, nous continuons vers Ambavalao, où nous nous arrêtons au marché pour faire les courses en quatrième vitesse pour les prochains jours de treck.  Comme nous avons pris la formule « flexible », nous faisons nous-mêmes les courses, ce qui a été assez rigolo: achat d’un poulet bien dodu dont on prendra bien soin d’accrocher les pattes pour qu’il ne s’enfuit, riz, légumes, eau… Total 38 000Ar (15€) pour trois jours de bouffe: eh bien le marché est bon marché ici, même le marché d’Aligre ne lui ferait pas concurrence!
Encore 3h de piste défoncée et « Papa » va mettre la 505 Peugeot break en mode 4x4 ;-) perdant le pot au passage des ponts de bois et calant au moins vingt fois. Et nous voilà arrivés! Enfin presque car l’entrée du parc a déménagé et nous devons rebrousser chemin pour l’atteindre.

Nous faisons connaissance de Joël qui sera notre guide pour ces 3 jours: 66 ans, plus toutes ses dents mais en plein forme!! Mami (18 ans) et Fidel (25 ans) seront nos porteurs. Nous partons rapidement vers le camp n°2, car il est déjà 14h30 et nous devons arriver avant la nuit.

Les paysages sont sublimes: des falaises, des prairies, quelques rizières dans la vallée, des chutes d’eau, cela change radicalement de la forêt humide où nous étions hier! Madagascar, c’est vraiment l’île continent!
Nous atteignons notre objectif. Le camp est magnifique: une rivière forme des piscines naturelles, un petit abris sert de cuisine où tout le monde se retrouve la nuit tombée et ou les guides et porteurs vont dormir. Il ne fait pas bien chaud et nous nous réchauffons au coin du feu en dansant sur les chants traditionnels malgaches entonnés par les guides et les porteurs (et oui un groupe de Club Aventure est là et nous avons donc droit au concert de voyage de luxe!)
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